Jeudi 30 novembre étaient décernés les trophées franciliens de l’innovation numérique dans l’enseignement supérieur.

De gauche à droite : Alain Tord (responsable du pôle enseignement supérieur et recherche B&L évolution et administrateur de Sulitest), Carine Royer (chargée de mission transition sociale et environnementale à l’Université de Cergy-Pontoise), Faten Hidri (Vice-Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France), Jean-Christophe Carteron (Président de Sulitest et Directeur RSE à Kedge Business School), Aurélien Décamps (Secrétaire Général de Sulitest et enseignant chercheur à Kedge Business School).

L’université de Cergy-Pontoise, l’association Sulitest, B&L évolution et Aleaur se sont vu remettre un trophée des mains de Faten Hidri, Vice-présidente de la région Ile-de-France en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour leur projet de plateforme collaborative pour le Sulitest.

Grâce au soutien de la région, les quatre structures vont travailler ensemble sur :

  • le développement de la plateforme collaborative qui permettra aux enseignants et aux étudiants de proposer des questions pour enrichir le Sulitest,

  • l’accompagnement des usages pédagogiques du Sulitest et de la plateforme collaborative.

« Aujourd’hui, l’enseignement supérieur, rappelle Carine Royer, est face à un défi : former des étudiants responsables et conscients des enjeux du 21ème siècle. Pour le relever, nous avons une solution : le Sulitest ! ». C’est également l’avis de la Vice-présidente du conseil régional et du jury qui, à travers la remise du trophée, ont salué la qualité du projet.

Comme le précise Aurélien Décamp, « ce soutien va permettre à Sulitest, de passer une nouvelle étape. Au-delà des 75.000 candidats qui ont déjà passé le test dans le monde, cette nouvelle plateforme collaborative va permettre d’engager toute sa communauté dans l’enrichissement de l’outil ».

Pour les partenaires de l’Université de Cergy Pontoise dont fait partie Alain Tord : « l’université, en étant pilote du lancement de cette plateforme internationale, permettra d’expérimenter en conditions réelles le déploiement de la plateforme et de construire des outils pour faciliter sa réplication sur d’autres campus dans lesquels B&L évolution intervient ».

Carine Royer conclut : « Gageons que le mouvement lancé à l’université de Cergy Pontoise entrainera dans ce projet l’ensemble des 650 universités qui utilisent déjà le Sulitest et celles qui ne l’utilisent pas encore ».

Un grand bravo aux autres lauréats des Trophées de l’innovation numérique dans l’enseignement supérieur.

« Sulitest », le Toefl du développement durable

Aurélien Decamps et Jean-Christophe Carteron, deux professeurs de Kedge Business School, ont créé le « Sustainability Literacy Test », ou «Sulitest », l’équivalent d’un Toefl appliqué au développement durable, pour permettre notamment aux institutions d’enseignement supérieur d’évaluer le niveau des étudiants et leur permettre, in fine, d’améliorer leurs apprentissages dans ce domaine. C’est lors de la conférence des Nations unies sur le développement durable en 2012 qu’a été formulée pour la première fois cette idée.

Devenu réalité en 2014, ce test en ligne, soutenu par l’ONU, prend la forme de cinquante questions à choix multiples (QCM) tirées au sort dans une base de données de questions internationales. 30 d’entre elles sont les mêmes pour tous, les 20 restantes pouvant être adapté en fonction du type de connaissances que l’on veut évaluer (changement climatique, économie circulaire…) ou de la zone géographique concernée. Pour garantir la pertinence du test (et éviter le bachotage), les questions posées à chaque candidat au test sont tirées au sort dans une base en contenant plusieurs centaines. Les questions sont proposées par un certain nombre d’experts et de contributeurs puis revues par un comité scientifique qui s’assurent de leur pertinence de la solidité et de l’équilibre des sources. Le Sulitest bénéficie d’une bonne reconnaissance institutionnelle : soutien de plusieurs agences onusiennes (UNESCO, UN Environnement, PNUD) et de réseaux académiques nationaux et internationaux. Prochaine étape : développer une plate-forme collaborative pour améliorer l’outil et créer davantage de questions.

Les ODD : nouveau cadre mondial des politiques publiques

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) ont été adoptés fin 2015 par les pays membres des Nations Unies. Ils fixent le cadre de l’action internationale et nationale en matière de politiques publiques.  Ces objectifs universels, inclusifs et partagés mondialement s’adressent tant aux pays développés qu’aux pays en développement.

Ils sont au nombre de 17 et couvrent des domaines aussi variés que la santé, l’accès à l’eau, la lutte contre la pauvreté, la réussite scolaire, la diversité, la lutte contre le changement climatique ou la protection des espèces animales. Dans le cadre des ODD, les actions nationales et internationales reposent sur 5 piliers (planète, prospérité, paix, population, partenariat) et poursuivent 3 buts généraux (lutter contre les inégalités, l’exclusion et les injustices, faire face au défi climatique et à l’érosion de la biodiversité, mettre fin à l’extrême pauvreté).

Pour en savoir plus sur les ODD, découvrez notre étude sur les pratiques qui se démarquent au sein des entreprises : https://bl-evolution.com/etudes/entreprises-engagees-odd-pratiques-se-demarquent/