souverainete-alimentaireL’Institut INSPIRE a le plaisir de vous convier le 28 mars à 21h à une table ronde intitulée : Que mangerons-nous demain ?

Elle se tiendra au MAS, 10/18 rue des terres au curé – Paris 13 (accès)

Pour débattre de cette question, nous aurons l’opportunité d’entendre :

  • Louis Albert de Bloglie, Prince jardinier, engagé pour la protection de la nature et l’agroécologie
  • Eric Martin, Président d’Agrostratégies et Prospectives,
  • Bruno Quenioux, Sommelier, chercheur, dirigeant de la société Philovino.

L’inscription est gratuite et obligatoire, cela se fait ici.

Pour en savoir plus, c’est ici.

« Pression foncière, érosion de la biodiversité, concurrence des agrocarburants et biomatériaux : les menaces sur la sécurité et la souveraineté alimentaire mondiale s’accumulent. Peut-on encore s’en sortir par le haut ?

L’augmentation de la population mondiale, couplée à l’augmentation de la consommation individuelle – notamment de protéines d’origine animale – nécessite d’accroître les productions agricoles. Mais dans quelles proportions est-ce faisable de manière soutenable? Les pressions foncières, l’artificialisation des sols, l’étalement urbain réduisent les surfaces disponibles en sols fertiles et impactent négativement la biodiversité. Les lieux de production sont de plus en plus éloignés de ceux où vivent désormais la majorité des consommateurs, les grandes villes. Et cette augmentation des distances parcourues par nos aliments contribue elle-aussi à accroitre les émissions de gaz à effet de serre. Ajoutez à ces constats le renchérissement des produits pétroliers qui soumet l’agriculture conventionnelle à deux pressions antagonistes : d’une part, le prix croissant des produits dérivés du pétrole, carburants et engrais de synthèse, d’autre part, l’augmentation de la demande pour des produits de substitution au pétrole, agrocarburants et matériaux biosourcés. Présentée comme cela, l’équation parait insoluble.

Pourtant, certains acteurs y croient encore. Ils inventent de nouvelles approches inspirées par les systèmes vivants. Ils misent sur la biodiversité et la capacité des plantes à s’associer, de manière symbiotique, entre elles et avec d’autres organismes ou microorganismes. Ils mettent en œuvre, en les appliquant aux systèmes de production agricoles, les principes de l’économie circulaire. Et ils font le pari qu’on peut produire plus et mieux sur des surfaces réduites, tout en répondant à l’ensemble de nos besoins. Mieux: ils le font déjà, aujourd’hui ! »