Commission européenneD’après un sondage Eurobaromètre publié au début du mois de mars, quatre citoyens européens sur cinq reconnaissent que la lutte contre le changement climatique et l’amélioration de l’efficacité énergétique sont susceptibles de dynamiser l’économie et l’emploi. Un chiffre en légère augmentation depuis la dernière édition de ce baromètre en 2011.

 Réalisé par TNS Opinion & Social dans les 28 états de l’Union Européenne, ce sondage a abouti sur les principaux résultats suivants :

  • 80% des personnes interrogées sont d’avis que la lutte contre le changement climatique et une utilisation plus efficace de l’énergie sont susceptibles de stimuler l’économie et l’emploi; parmi elles 31 % en sont «tout à fait» convaincus et 49 % «plutôt» convaincus. Le plus grand nombre de citoyens partageant totalement cet avis a été enregistré en Espagne (52 %), en Suède (50 %), à Malte (44 %), en Irlande, à Chypre (43 %) ainsi qu’en Grèce (42 %). Le pourcentage le moins élevé de personnes ayant répondu «tout à fait d’accord» ou «plutôt d’accord» à cette question a été enregistré en Estonie.
  • Neuf Européens sur dix estiment que le changement climatique est un problème grave. Une grande majorité des participants (69 %) le décrivent comme un problème «très grave» et 21 % comme un problème «assez grave». Seuls 9 % ne le considèrent pas comme un problème grave. Sur une échelle de 1 (pas grave) à 10 (très grave), la gravité du changement climatique est évaluée à 7,3. Par comparaison, ce résultat était de 7,4 en 2011 et de 7,1 en 2009.
  • Le changement climatique est considéré comme un problème très grave au niveau mondial, après la pauvreté et la situation économique. En 2011, le changement climatique avait été classé en deuxième place, derrière la pauvreté, la faim et le manque d’eau mais devant l’économie. Aujourd’hui, la moitié (50 %) des citoyens européens perçoivent le changement climatique comme l’un des quatre problèmes les plus graves. Les personnes interrogées en Suède (39%), au Danemark (30%) et à Malte (30%) ont davantage tendance à considérer le climat comme le problème le plus grave au niveau mondial à l’heure actuelle.
  • 70 % des Européens s’accordent à dire que la réduction des importations de combustibles fossiles stimulerait l’économie de l’Union, parmi lesquels 26 % sont «tout à fait d’accord» et 44 % «plutôt d’accord». Le plus grand nombre de personnes interrogées adhérant totalement à cette idée a été enregistré en Espagne (45 %), en Autriche (40 %), à Chypre (38 %), en Irlande (37 %), au Portugal (34 %) et à Malte (34 %).
  • La vaste majorité des Européens se déclare en faveur de l’adoption de mesures nationales en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. 92 % des sondés estiment important que leurs gouvernements favorisent l’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030; parmi ceux-ci un peu plus de la moitié (51 %) jugent ce point «très important». S’agissant des énergies renouvelables, 90 % estiment important que les gouvernements fixent des objectifs visant à accroître l’utilisation des sources d’énergie renouvelable d’ici à 2030 et parmi eux 49 % jugent cela «très important».
  • 50 % des Européens déclarent avoir agi d’une manière ou d’une autre au cours des six derniers mois pour lutter contre le changement climatique, ce qui est légèrement inférieur aux 53 % enregistrés en 2011. Néanmoins, lorsqu’on leur soumet une liste d’actions spécifiques qu’ils ont peut-être effectuées et sans que ne soit précisée une quelconque référence temporelle, cette proportion passe à 89 %, par rapport à 85 % en 2011. Le geste le plus fréquemment adopté est la réduction et le recyclage des déchets (69 %), ainsi que les efforts visant à réduire l’utilisation d’articles jetables (51 %).

Pour en savoir plus :

Consultez le communiqué de presse sur Europa.eu

Consultez l’analyse des résultats du sondage Eurobaromètre