L’association 4D – dont Sylvain BOUCHERAND est membre du bureau – organisait le 21 avril un débat et performances sur le sujet « nos modes de vie du côté du climat ».
L’après midi a débuté par la simulation d’un atelier débat Our Life 21 avec de jeunes habitants d’Auberviliers. Cela a permis à l’assistance de prendre conscience de l’importance pour les citoyens de s’approprier les enjeux liés au changement climatique, et en particulier pour ceux qui habitent proche du Bourget, où se tiendra la COP 21.
L’après midi s’est poursuivie par un débat avec Pierre Radanne, président de 4D, Jean Viard, sociologue et Thomas Braschi de Be Citizen autour de la question : « quels modes de vie pour demain ?» Les participants ont tenu à réaffirmer la nécessité pour les 195 pays agissants en tant que parties de la CCNUCC (Convention Cadre de Nations Unies sur les Changements Climatiques) d’être actifs dans la lutte contre le réchauffement planétaire. La nécessité de passer un contrat avec les citoyens a également été évoquée comme un enjeu majeur pour la réussite de la transition de nos sociétés vers un modèle durable. L’adaptation de nos modes de vie au regard de la lutte contre le changement climatique représente un vivier d’emplois. Le débat a également permis de rappeler que nos modes de vies actuels ne sont pas compatible avec l’objectif Français de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Il est donc impératif de trouver d’ici là une trajectoire de réussite collective au niveau planétaire de manière inclusive, immersive et empathique.
Afin d’illustrer cette notion, les organisateurs d’ateliers Our Life 21 à Tunis sont venu témoigner de la volonté des citoyens de prendre part à cette métamorphose. Lors de cet événement, les membres de 4D et des Petits Débrouillards ont pu prendre conscience que les acteurs locaux sont prêts à modifier leurs pratiques pour en améliorer la durabilité.
Dans la même optique, Eve Demange et Pierre Radanne sont ensuite venu présenter les résultats d’un travail ayant consisté à écrire et quantifier l’évolution du mode de vie d’une famille de la banlieue parisienne en 2050. L’illustration des calculs prédictifs d’émissions de gaz à effet de serre par des « moment de vie » a permis à la salle de se représenter la réalité quotidienne derrière les évolutions des comportements nécessaires pour contenir le changement climatique. D’aucun pourraient d’ailleurs conclure qu’elle n’est pas si différente de notre vie actuelle, les efforts à fournir individuellement n’étant pas si grands.
La journée a été conclue par Célia Blauel, maire adjointe de Paris, en charge de l’environnement, du développement durable et du plan climat énergie territorial porteuse d’un message d’espoir au regard des solutions positives qui ont d’ores et déjà commencée à être déployées à travers la France et le monde.
Par Maximilien NOGUEIRA et Guillaume MARTIN