Convaincu du rôle majeur que doivent jouer les territoires pour réussir la transition énergétique et écologique – et développer un monde post-carbone – le cabinet de conseil B&L évolution propose sa toute nouvelle étude sur l’appel à projet « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV).
Quels sont les résultats de cet appel à projet ? Les financements ont-ils été attribués à bon escient ? Quelles préconisations pour une amélioration du dispositif ?
B&L évolution répond à ces questions dans la première étude basée sur l’analyse des 1737 actions financées par les 2 premières tranches de l’appel à projet.
Territoires à énergie positive pour la croissance verte
L’appel à projet TEPCV a été lancé par la ministre Ségolène Royal le 4 septembre 2014 en vue de l’application de la loi sur la transition énergétique et en amont de la COP21. Il avait plusieurs objectifs : atténuer les effets du changement climatique, réduire les besoins d’énergie, développer les énergies renouvelables locales, faciliter l’implantation de filières vertes pour créer 100.000 emplois sur 3 ans, reconquérir la biodiversité, valoriser le patrimoine naturel, montrer le rôle moteur des territoires dans la transition énergétique et créer des dynamiques territoriales.
En septembre 2016, on dénombre 355 territoires labélisés en France métropolitaine et en Outre-mer, aidés financièrement (de 500.000€ à 2.000.000€).
Un premier succès prometteur
Selon nos estimations, les 1737 actions analysées devront permettre de créer entre 500 et 1000 emplois directs locaux et d’économiser entre 4.000 et 16.000 tCO2eq/an. Ce bilan est évidemment perfectible au regard des limites explicitées dans l’étude. Néanmoins, il souligne déjà l’engagement de la France dans la transition énergétique et le dynamisme de nos territoires pour répondre à ces enjeux.
Des points d’amélioration
Les principaux résultats sont regroupés en quatre grandes catégories : un effet de levier faible, un manque d’innovation territoriale, un taux de financement trop élevé au regard du type d’actions financées, et des écarts importants entre régions. Tous les résultats sont présentés dans l’étude, et accompagnés d’une liste de préconisations.
L’appel à projet TEPCV avait un potentiel certain et a le mérite de rendre audible la transition énergétique des territoires. La manière dont il a été mené jusqu’à présent n’a cependant pas complètement permis de transformer l’essai. Les territoires ont quant à eux fait ce qu’ils ont pu en fonction de leurs contraintes et de celles apportées par l’appel à projet. Si certains ont réussi à mettre en œuvre des projets innovants – validant ainsi l’effet de levier de l’appel à projet – beaucoup ont surtout profité d’un effet d’aubaine, mettant en avant ses limites.
En conclusion
Pour Charles Adrien LOUIS, co-fondateur de B&L évolution : « Une véritable dynamique de transition énergétique se met en place sur les territoires. Celle-ci doit être soutenue par ce genre d’initiative, moyennant quelques ajustements pour en démultiplier l’effet de levier. »
Découvrez l’étude complète et le résumé pour les décideurs !