La synthèse du 5ème rapport du GIEC vient d’être publiée suite à une session de travail des scientifiques et politiques à Copenhague. Ce rapport est structuré autour de 3 volets :
- « Les éléments scientifiques » publié en septembre 2013
- « Impact, adaptation et vulnérabilité » publié en mars 2014
- « Atténuation des changements climatiques » publié en avril 2014
Nous retiendrons quelques points marquants de ce 5ème rapport :
- Le lien entre les activités humaines et l’accroissement des températures est extrêmement probable (+ 95% de chance)
- La température moyenne mondiale a augmenté de 0,85°C entre 1880 et 2012. Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que la précédente.
- L’objectif « +2°C » ne pourra être atteint que si l’on suit les trajectoires du scénario le plus ambitieux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre cet objectif, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici 2050 par rapport au niveau de 2010 et atteindre des émissions de gaz à effet de serre proche de 0 en 2100.
- Une augmentation de la température des 75 premiers mètres des océans de 0,44°C a été observée entre 1971 et 2010.
- La hausse du niveau de la mer se situe entre 29 et 82 cm d’ici la fin du 21ème siècle. La hausse du niveau de la mer est deux fois plus rapide depuis 20 ans.
- Chaque décennie, depuis 1979, l’extension moyenne de la banquise a diminué.
- Des impacts du changement climatique ont été observés sur la production alimentaire, sur la santé, sur la biodiversité terrestre et marine, sur les inégalités économiques et sociales ainsi que sur les événements climatiques extrêmes.
On regrettera que cette synthèse ne contienne pas plus d’information sur la biodiversité alors que les liens d’interactions entre climat et écosystèmes sont bien connus. La biodiversité sera impactée par le changement climatique mais est aussi la clé de l’adaptation à ces changements !
Pour plus d’informations et pour avoir le rapport complet vous pouvez parcourir le site du GIEC.
Par Léa Terraube