L’Accord de Paris, décliné en Stratégies Nationales Bas Carbone, traduit l’engagement de la France dans la lutte contre le réchauffement climatique. Chaque ministère doit ainsi établir un diagnostic précis des émissions carbone de son secteur puis des objectifs de réduction. Le ministère de la Culture, à travers sa Direction Générale de la Création Artistique (DGCA), a mobilisé l’Association Française des Orchestres (AFO) et la Réunion des Opéras de France (ROF). Leur mission ? Modéliser les bilans carbones de leurs membres et définir un plan d’action de décarbonation. Fort d’une expérience significative dans le domaine culturel et d’une méthodologie sur mesure, BL évolution a pu accompagner ces associations professionnelles et leurs membres dans ce projet.
Une mobilisation des membres pour un engagement renforcé vers la neutralité carbone
L’implication des membres des réseaux a été une préoccupation constante afin de maximiser la pertinence des travaux menés : l’AFO et la ROF ont constitué un comité de pilotage regroupant 6 opéras et orchestres ainsi que la DGCA, et tous les membres des réseaux ont été sollicités à divers niveaux.
Des bilans carbones similaires qui appellent un plan d’action commun
Réaliser un bilan carbone complet (scope 1,2 et 3) est devenue une chose courante ces dernières années, notamment via l’augmentation des exigences réglementaires (nouveau décret BEGES de 2023, évolution du reporting extra-financier : la CSRD est entrée en vigueur en 2024).
En revanche, comparer de manière détaillée des bilans carbone existants reste encore une pratique marginale, pour des raisons de disponibilité et de non-uniformisation des données. Grâce à son expertise climat, BL évolution a proposé à l’AFO et la ROF une méthodologie innovante, précise et économique : les émissions de gaz à effet de serre ont été modélisées poste par poste à partir de bilans carbone préexistants.
L’étude de BL évolution a ainsi pu montrer la convergence des enjeux carbone dans un réseau AFO/ROF pourtant caractérisé par l’extrême hétérogénéité de ses membres. Forts de ces similitudes, les réseaux ont pu coconstruire un plan d’action commun.
Le plan d’action s’est concentré sur les thématiques suivantes :
- Gouvernance, déterminant l’ambition et les moyens dédiés à une stratégie climat
- Mobilité des publics, encourageant le report modal
- Mobilité artistique, pour les artistes invités comme pour les tournées
- Ecoconception, par exemple en standardisant des éléments scénographiques
- Bâtiments, à adapter au réchauffement climatique tout en continuant l’optimisation énergétique
- Fonctionnement, notamment en approfondissant une politique achats responsables
Ces orientations sont aussi celles de nombreux autres acteurs de la création artistique. Elles coïncident avec les axes du tout nouveau Cadre d’Action et de Coopération pour la Transformation Ecologique (CACTE) proposé par la DGAC : tout l’écosystème est donc engagé dans une transformation au long cours.
Plusieurs niveaux d’ambition
Mais dynamique collective ne signifie pas uniformité des besoins. Le plan d’action est structuré en 3 niveaux d’ambition : « basique », « moyen » et « pionnier ». Chaque structure peut évaluer son niveau de maturité en matière de transition écologique (par exemple via l’outil d’auto-diagnostic du Ministère de la Culture « BouTure »), pour ensuite choisir des axes de progression cohérents.
Une expertise reconnue pour une méthodologie sur mesure
BL évolution accompagne depuis plusieurs années les acteurs culturels dans leurs stratégies environnementales, RSE ou bas-carbone. Notre cabinet de conseil a notamment contribué au rapport du Shift Project Décarbonons la Culture et au développement de l’outil de modélisation SEEDS d’Arviva. Nous avons aussi déjà accompagné plus de 50 acteurs culturels à travers l’appui-conseil RSE porté par l’AFDAS dans leur démarche RSE.
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