Parce que le vélo représente un moyen de transport efficace, abordable, bon pour la santé et l’environnement, la France porte une ambition forte de développement des pratiques cyclables notamment au travers du Plan National Vélo qui fixe l’objectif de 12% pour la part des déplacements réalisés à vélo en 2030.
Sur le terrain, les collectivités territoriales se sont grandement emparées du sujet en mettant en œuvre leur plan vélo local. Or, le premier frein au développement des pratiques cyclables est le manque d’aménagements sécurisés. Ainsi, multiplier par 3 le nombre de déplacements à vélo passe nécessairement par le développement d’un réseau d’infrastructures dédiées, notamment là où la vitesse et le volume de circulation des véhicules motorisés sont trop importants pour envisager un partage de la route. Ce réseau nécessaire est estimé à environ 100 000 km d’aménagements cyclables.
Ces potentielles infrastructures cyclables seraient donc en compétition avec les autres projets d’aménagements de territoires qui impliquent une consommation foncière, des émissions de gaz à effet de serre ou des impacts sur la biodiversité. Ces impacts sont parfois évoqués pour s’opposer à des projets d’investissement en matière d’infrastructures cyclables car la France s’est engagée dans plusieurs objectifs structurants : Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) et son objectif de Neutralité Carbone, Objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) ou encore la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB).
Pour autant, qu’en est-il vraiment ? Quels sont les impacts d’une piste cyclable sur l’artificialisation des sols, la biodiversité ou les émissions de gaz à effet de serre ? Quels sont les bénéfices écologiques induits par le développement d’aménagements cyclables ?
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