Convaincu du rôle majeur que doivent jouer les territoires pour réussir la transition énergétique et écologique – et développer un monde post-carbone, B&L évolution propose une étude sur l’appel à projet « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV).
Quels sont les résultats de cet appel à projet ? Les financements ont-ils été attribués à bon escient ? Quelles préconisations pour une amélioration du dispositif ? Le cabinet conseil répond à ces questions dans la première étude sur le sujet basée sur l’analyse des 1737 actions financées.
En septembre 2016, on dénombre 355 territoires labélisés en France métropolitaine et Outre-mer, aidés financièrement (de 500.000€ à 2.000.000€).
Selon nos estimations, les 1737 actions analysées devront permettre de créer entre 500 et 1000 emplois directs locaux et d’économiser entre 4.000 et 16.000 tCO2eq/an. Ce bilan est évidemment perfectible au regard des limites explicitées dans l’étude. Néanmoins, il souligne déjà l’engagement de la France dans la transition énergétique et le dynamisme de nos territoires pour répondre aux enjeux de la transition.
Les principaux résultats sont regroupés en quatre grandes catégories : un effet de levier faible, un manque d’innovation territoriale, un taux de financement trop élevé au regard du type d’actions financées, et des écarts importants entre régions. Tous les résultats sont présentés dans l’étude, et accompagnés d’une liste de préconisations.
Une véritable dynamique de transition énergétique se met en place sur les territoires
L’appel à projet TEPCV avait un potentiel certain et a le mérite de rendre audible la transition énergétique des territoires. La manière dont il a été mené jusqu’à présent n’a cependant pas complètement permis de transformer l’essai.
Les territoires, quant à eux, ont fait ce qu’ils ont pu en fonction de leurs contraintes et de celles apportées par l’appel à projet. Si certains ont réussi à mettre en œuvre des projets innovants – validant ainsi l’effet de levier de l’appel à projet – beaucoup ont surtout profité d’un effet d’aubaine, mettant en avant ses limites.
Pour Charles Adrien LOUIS, co-fondateur de B&L évolution : « Une véritable dynamique de transition énergétique se met en place sur les territoires. Celle-ci doit être soutenue par ce genre d’initiative, moyennant quelques ajustements pour en démultiplier l’effet de levier. ».
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