Le Muséum National d’Histoire Naturelle et la société française d’écologie ont organisé le 30 octobre 2014 un colloque en l’honneur de Robert Barbault : « Pour que nature vive : la biodiversité ». Cela a été l’occasion de redécouvrir le travail que Robert Barbault a accompli tout au long de sa carrière. Il s’est investi pour le développement d’une écologie de qualité prenant en compte tous les acteurs de la société.
Lors de ce colloque, de nombreux amis et collègues de Robert Barbault ont présenté leurs travaux allant de l’écologie fonctionnelle, écologie évolutive, science de la conservation jusqu’aux sciences participatives, importantes aux yeux de Robert Barbault.
Anne-Caroline Prévot, chercheuse au CNRS, a présenté l’intérêt des sciences participatives dont le programme du MNHN, Vigie Nature, dédié aux scolaires, fait partie. En effet, Mme Prévot a expliqué que les élèves, et particulièrement les urbains, sont de moins en moins sensibilisés à la nature : ils ne la connaissent que très peu et c’est un risque pour la biodiversité. Une étude présentée par Anne-Caroline Prévot, sur la présence de la nature dans les films Disney illustre bien ce propos : les scènes de nature sont de moins en moins représentées dans les films Disney (étude disponible ici). En s’éloignant de la nature, les hommes s’en détachent, n’y vont moins attention. Ainsi ils participent à l’érosion de la biodiversité en oubliant qu’ils font partie de la biodiversité, qu’ils sont intégrés aux écosystèmes. Les sciences participatives permettent de rapprocher les hommes de la nature, tout en aidant les recherches en sciences.
A la fin de ce colloque, une interview captivante et inspirante de Robert Barbault a été diffusée et sera bientôt disponible sur le site de Humanité et Biodiversité. Elle retrace les enjeux de notre société et esquisse les solutions à poursuivre… Pour que Nature vive !
Par Léa Terraube